Limoges Triathlon

Ironman

Nath vichy 2022 2

Nathalie qualifiée en finale 70.3 !

Par Le 30 août 2022

Il y a un peu plus d’une semaine, samedi 20 août, Nathalie s’alignait sur Ironman 70.3 Vichy. Une course pleine d’émotions où elle s’est emparée de la seconde place de sa catégorie !

Remi lanzarote 1

Maxime & Rémi aux Ironmans de Mallorca & Lanzarote !

Par Le 10 juin 2022

Samedi 7 mai, un de nos athlètes était présent sur l’IronMan de Mallorca !

Il s’agit de Maxime Bourrel, et voici ses résultats :

Santro man

(Modifié) Un XXL au "Triathlon et Swimrun du Lac de Saint-Pardoux"

Par Le 01 avr 2022

Modif du lendemain, le 02 avril :

Voici ce qu'on a réellement prévu, et qu'on va mettre en place dans les semaines à venir :

- samedi 17 septembre : Aquathlons jeunes (6-9 / 8-11 / 10-13), Swimruns S & M

- dimanche 18 septembre : Cross triathlon XS, Triathlons S & M (tour du lac à vélo, sans drafting)

Bon week-end !

 

Since 2012 ! 10 ans. On se doit de marquer le coup.

C’est un nouveau programme, et un XXL à Saint-Pardoux le vendredi 16 septembre !

27 septembre - Ironman Mallorca

Par Le 09 oct 2014

Trois Limoges Triathlon ont participé à l'Ironman de Mallorque le samedi 27 septembre: Christophe Léobon, pour son premier Ironman, Nathalie Rebeyrole, qui avait déjà fait une très belle course au Challenge Roth en 2013, et Remy Strat pour sa 11ème course sur la distance. Des objectifs différents pour les uns et les autres, avec pourquoi pas selon les conditions de course et la performance réalisée un petit espoir de slot de qualif pour Hawaï ?

Une température de l'eau proche de 25°, donc combinaisons néoprène interdites pour la partie natation, un parcours vélo roulant sur la majeure partie du parcours, mais avec l'ascension d'un petit col de 7-8 km au km 125 et un vent toujours présent sur l'île, et un marathon en 4 boucles, permettant de collectionner de magnifiques bracelets de toutes les couleurs et d'en oublier la souffrance !! Langue tirée

Départ unique donné pour près de 2500 concurrents, grosse bagarre dans l'eau, mieux vaut être bien placé pour éviter la machine à laver ! Comme souvent dans ces conditions, des difficultés ensuite pour faire respecter les règles de drafting en vélo, ce qui est toujours regrettable. Des départs par vague sont peut-être moins spectaculaires mais garantissent une meilleure équité. Temps plutôt frais le matin, une chaleur qui fait progressivement son apparition pendant la 2ème partie du vélo et sur le marathon, rendant ce dernier assez difficile !

On peut dire que nos trois représentants ont plutôt bien rempli leur contrat: Remy termine en 10h26 avec un marathon en 3h29, Christophe en 10h36 avec un gros vélo en 5h22, et Nath termine 6ème de sa catégorie d'âge en 11h11, avec là aussi un très beau marathon en 3h42 !! Qualif pour Hawaï hors de portée pour nos limoges tri (1 seul slot pour la catégorie d'age de Nath), ce n'est que partie remise !!

Vous pourrez retrouver le récit de sa course par Christophe sur la page reportages 2014 !

Bravo à tous les 3 !! 

 

Chris Pithon à l'Ironman de Nice !

Par Le 07 juil 2014

Seul représentant du Limoges Triathlon à l'Ironman de Nice, le 29 juin dernier, abandonné de tous ses compagnons de combat Bouche cousue, Chris a vaillamment défendu les couleurs du club, avec une très belle performance en 10h50 !

Son récit de la course:

A peine deux heures de sommeil et un lever à quatre heures en ce dimanche, je lance un scanne cérébral : les douleurs lombo-sciatiques sont présentes mais gérables. Plus tard, tandis que je descends l’avenue Jean Médecin, je croise de joyeux personnages qui en sont déjà au ravito avant d’aller dormir : kebab, dernière bière et cigarette ! L’un d’eux me lance : « Pars sans moi, je ne finirai jamais, j’suis trop bourré ! ». Arrivé dans le parc, les pneus respirent à pleine chambre, je suis rassuré. Dépôt de sac « after race », je suis le mouvement, on attend l’ouverture dans la rampe pour accéder à la plage du centenaire. J’enfile ma combi et m’aperçois que quelque chose me gène au niveau de la poitrine… j’y ai oublié mon tube d’oxydant que j’avais glissé là pour ne pas me gêner (on ne se refait pas). Je tente un petit échauffement « pour voir » et je me rends compte que je ne pourrai pas mettre du tout les jambes tant le nerf sciatique est pincé du côté gauche. Je me place à la limite des concurrents escomptant réaliser 1h10 et 1h14… Les pros partent bien en ligne et dans l’eau avec leur joli bonnet doré. 6h30, c’est à notre tour ! Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé mais les premières lignes des 1h10 n’ont pas réagi tandis que les 1h14 étaient déjà dans l’eau. Très vite, nous nous sommes heurtés à un mur et personnellement je n’ai pas vu de contournement possible. Passage à tabac en règle par ceux qui viennent de derrière… je suis coulé deux fois, tasse et re-tasse, lunettes baissées. A ce moment, je ne pense qu’à m’en sortir et je me souviens avoir pensé à abandonner. Je lutte pour ne pas céder à la panique et, à l’aveugle, je me mets le cap à gauche toute ! Péniblement je me calme, replace mes lunettes et me promets de ne plus jamais faire Nice à moins que Zeff et Tim, bras armés, m’ouvrent un chenal en taillant dans le vif de la masse ! Sérénité recouvrée, je ne suis plus dans la course, je me perds en contemplation dans la couleur des profondeurs et observe médusé quelques créatures urticantes. A la transition, c’est le bouchon comme à Saint Arnoult mais avec tout cela, je ne sens plus de douleurs…

J’en arrive enfin au vélo et suis à mon aise… je rattrape du monde. Raide la Contamine ! Sur les hauteurs, il commence à pleuvoir et assiste nombre de dérapages et chutes. Comme une impression de déjà vu quand un concurrent me double et entame une descente vertigineuse avant de s’écraser contre un muret : il casse son dérailleur et pleure toutes les larmes de son corps. J’ai froid mais ça va, je ne me laisse pas tenter de mettre toute la gomme : je veux signer un 3h50’ au marathon (comme l’a prédit celui qui invoque Sainte Rita) et veux donc en garder un peu. Revenu en bas, se profile la Promenade, il pleut des cordes et j’ai vraiment froid. 

Pas mécontent de ma transition, c’est parti pour le marathon. Je pense partir sur des bases de 11h/heure, ce qui me satisfait amplement mais pour faire 11heures au total, je sais qu’il faut que je tienne jusqu’au bout ainsi. Je surprends un commentaire d’un spectateur à son collègue à mon endroit : « Comment il arrive à courir en se tenant comme ça ! ». Ses talents d’observateur lui font honneur. Les 10 premiers km passent sans trop d’encombre mais je me sens faiblir sur les 10 suivants et essaie de me relancer. Le soleil est revenu et c'est le hammam !!! Au 28ème, j’ai comme l’impression qu’une armée de 300 Colomine en armure me tombe sur les lombaires… stoppé net !!! Un peu plus loin ce sont mes cuisses qui se tétanisent. Pour moi, le dernier tour n’en finira pas ! Je marche parfois, mon tronc doit bien accuser un angle de 30° par rapport à mes jambes et je mets toute ma volonté pour en finir. Surprise au final, mon objectif est atteint en un peu moins de 11 heures ! Un moustachu ventripotent me remet une médaille et beaucoup pleurent autour de moi. Un jeune anglais me tombe dans les bras (j’aurais préféré sa sœur…). Plus tard, au moment de récupérer mes effets personnels, on m’annonce que mon sac est perdu… je vais attendre presque deux plombes avant de passer derrière pour le retrouver. Voilà tout !

Un grand bravo à Chris !

Promis, l'an prochain on te laisse pas y aller tout seul ! Langue tirée